Après un "handi-road-trip" réalisé aux Etats-Unis et au Canada en 2017, Samuel Marie a débarqué ce lundi 2 février, en Antarctique. Une première pour un aventurier tétraplégique, résolu à repousser les limites que lui impose son handicap.
Samuel avait 20 ans lorsqu'un accident de travail a changé sa vie. Après une chute de six mètres, il est devenu tétraplégique. L'ancien cordiste professionnel a subi une trentaine d'opérations pour retrouver un peu de mobilité dans les épaules et les avants-bras. Un parcours qui lui a donné envie d'aller de l'avant.
Repousser les limites du handicap
En 2017, il mettait au point un fourgon aménagé pour sillonner l'Amérique du Nord.En 2018, il ralliait Paris, Pékin et Istanbul.
En 2019, il sortait un livre, "Avance, bordel !", racontant son histoire.
En 2020, il a posé ses roues au pôle Sud, en Antarctique.
Porte-drapeau d'un monde accessible à tous
Samuel Marie est parti en Amérique du Sud fin novembre pour voyager mais aussi pour rencontrer les acteurs du monde du handicap.Après avoir parcouru l'Argentine et l'Antarctique, il va rouler vers le Chili, le Pérou ou encore la Bolivie pendant toute cette année 2020.
Le trentenaire souhaite découvrir les "bonnes pratiques" et les solutions innovantes dans le domaine du handicap, développées à l'étranger, pour essayer de faire avancer les choses en France. Il est d'ailleurs parrainé par le gouvernement, puisqu'il a été nommé "Ambassadeur du Possible" par Sophie Cluzel, la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées.
Voyage blanc, voyage vert ?
Pour son déplacement en Antarctique, Samuel n'a donc rien laissé au hasard.Ce voyage est le fruit d'un partenariat avec la compagnie norvégienne Hurtigruten. Il a ainsi emprunté un bateau accessible aux personnes à mobilité réduite et à propulsion hybride, pour réduire l'empreinte carbone de son voyage dans les mers du sud.
"Avance, bordel !"
En septembre dernier, nous l'avions reçu pour parler de ses aventures et la sortie de son livre, "Avance, bordel !", aux éditions Dunod.Retrouvez son interview sur France 3 Alpes, ci-dessous :