Ce jeudi 2 novembre, un homme muni d’une arme de poing a braqué un commerce d’or, situé en plein centre-ville de Chambéry. Après avoir menacé la responsable, il est reparti avec un important butin. Le préjudice est estimé "entre 120 000 et 130 000 euros". Au lendemain des faits, la responsable du magasin est toujours sous le choc.
Un vol à main armée a eu lieu ce jeudi 2 novembre, en milieu de matinée, dans le commerce d’or Godot et Fils, situé place Saint-Léger, en plein centre-ville de Chambéry.
Selon une première information du Dauphiné Libéré (article payant), confirmée par Pierre-Yves Michau, le procureur de la République de Chambéry, le braqueur a agi seul.
Alors qu’il pleuvait à verse et que le centre-ville était désert, "une personne masquée, vêtue d’un bonnet blanc, d’une grande écharpe et portant un sac, a sonné et s’est dirigée vers mon bureau", se remémore la responsable du magasin, victime du braquage.
"Bouge pas ou je te tue"
"Il était 10h22. Il a levé son masque chirurgical qui était caché par son écharpe. Il avait le visage maquillé. Il a pointé son arme et m’a menacée : 'bouge pas où je te tue'", raconte-t-elle, émue.
Le braquage a duré exactement huit minutes. Agissant seul, le braqueur a fait ouvrir "un coffre et une vitrine. Il a été violent verbalement." Il a dérobé des bijoux, des lingotins, des devises étrangères ainsi que des pièces d’or. Le préjudice est estimé "entre 120 000 et 130 000 euros", selon la responsable.
Avant de s'enfuir à pied, le braqueur a "ouvert à des clients qui étaient en train d’arriver". Responsable de la boutique depuis son ouverture, il y a 12 ans, la victime est toujours sous le choc, au lendemain des faits. "C’est un gros coup. Je ne sais pas comment mon corps va réagir" dans les jours à venir, exprime-t-elle.
Le suspect toujours en fuite
Le braquage a eu lieu dans l'hypercentre de Chambéry, une zone surveillée par un important dispositif de caméras, relié au centre de supervision urbain (CSU). Le commerce attaqué est lui-même équipé d’un système privé de vidéosurveillance. Toutes ces images seront exploitées dans le cadre de l’enquête.
Pierre-Yves Michau a saisi la police judiciaire de Chambéry, qui a ouvert une enquête. En fin de journée ce vendredi 3 novembre, "aucune interpellation" n'avait encore eu lieu selon le procureur de la République.