A l'appel de plusieurs groupes et syndicats, des centaines de personnes se sont regroupées ce samedi contre l'installation d'un groupe identitaire dans un local du centre-ville. Le rassemblement, sous haute surveillance, s'est déroulé sans incident.
Près de quatre cents personnes se sont regroupées samedi à Chambéry pour manifester leur opposition contre l'ouverture en centre-ville de l'Edeilweiss, le nouveau local d'un groupe identitaire, le Bastion social. La manifestation avait lieu à l'appel de plusieurs organisations antifascistes, partis politiques et syndicats, dont la "commission antifasciste" du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). Le mouvement avait également lancé une pétition contre cette installation il y a plusieurs jours.
Avec Gérard Blanc et Michel Bonnardel, manifestants, Guy Fajeau, élu municipal (PCF) de Chambéry, et Antoine Fatigua, secrétaire général CGT Transports
•
©France 3 Alpes
Pour éviter tout heurt, 200 hommes, CRS ou policiers, avait été déployés, bloquant l'accès pour les manifestants au local situé non loin de la préfecture de Savoie et au bar où les membres du groupe ont finalement fêté l'ouverture de leur antenne. Après avoir parcouru la vieille ville, le cortège s'est dispersé sans incident aux alentours de 16h.
Le Bastion social a été créé en mai 2017 à Lyon. Il possède d'autres locaux dans plusieurs villes, notamment à Strasbourg. L'organisation affirme effectuer des actions d'aides aux sans-abris, tout en assumant une discrimination sous couvert de "préférence nationale."
