Trois Chambériens, âgés de 17 et 18 ans, ont été mis en examen le 27 novembre dernier, a-t-on appris ce jeudi 5 décembre. Ils sont soupçonnés d'avoir séquestré et torturé une de leur connaissance. Ils auraient ensuite diffusé la vidéo de leurs sévices sur les réseaux sociaux.
Depuis quelques années, les jeunes sont de plus en plus nombreux à filmer et diffuser des actes de violence sur les réseaux sociaux, une pratique surnommée "happy-slapping". Cette fois, les faits commis sont extrêmement graves.
Trois jeunes Chambériens, âgés de 18 ans pour deux d'entre eux et de 17 ans pour le troisième, ont été mis en examen pour des faits de séquestration, actes de torture et de barbarie, confirme le parquet ce jeudi 5 décembre après une information du Dauphiné Libéré.
Des sévices corporels violents
Selon le quotidien régional, les faits remontent au week-end du 14 novembre, lorsqu’un homme d’une vingtaine d’années est pris au piège dans un appartement du centre-ville de Chambéry. Il est ensuite séquestré et subit des sévices corporels dégradants et humiliants, certains d’ordre sexuel. Des actes perpétrés en raison d’une rupture amoureuse d'après les informations du Dauphiné Libéré confirmées par le procureur de la République Pierre-Yves Michau.
La jeune victime est finalement relâchée après quelques heures. Il se rend ensuite à la police pour porter plainte. L’enquête a été confiée à la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de la police nationale. Après une garde à vue, les trois jeunes Chambériens ont été mis en examen pour séquestration et actes de torture et de barbarie. Ils ont été placés en détention provisoire. Ils doivent être de nouveau entendus par le juge d'instruction.