VIDÉO. "C'est une fierté d'avoir nos murs aux JO", une entreprise savoyarde construit le mur d'escalade pour Paris 2024

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L'épreuve d'escalade se découpe en trois disciplines, le bloc, la vitesse et la difficulté.
La maquette du mur d'escalade des JO de Paris 2024 ©France TV / Marie-Charlotte Perrier, Joane Meriot et Claire Billard

Une entreprise savoyarde, basée à Sainte-Hélène-du-lac, a été choisie pour construire le mur d'escalade des Jeux olympiques de Paris 2024. Une fierté pour cette entreprise vieille de plus de 40 ans.

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Au programme olympique de l’escalade, trois disciplines : le bloc, la vitesse et la difficulté. Et c’est pour l’épreuve de bloc que l’entreprise savoyarde EP Climbing, a été choisie pour réaliser le mur. Une épreuve qui consiste à escalader des structures de 4,5 m de hauteur, sans corde, mais avec des tapis de réception, dans un temps contraint et avec le moins de tentatives possibles.

Le mur, de 4,5 mètres de haut et 20 mètres de large, conçu par l’entreprise savoyarde, comporte des parties verticales et d’autres plus dynamiques : "C’est un mur avec quelques subtilités, nous dit Fausto Pichard, chef de produit chez Ep Climbing, mais aussi un mur avec lequel les athlètes vont avoir pas mal de possibilités. Après ça va dépendre de comment les ouvreurs vont imaginer les voies."

C'est un travail de fond pour réfléchir au mur de demain pour les athlètes.

Benoit Beylier, directeur général d’EP Climbing

L’entreprise, créée en 1985, avait déjà été choisie pour construire le mur de bloc des JO de Tokyo. Récemment, les organisateurs des plus grandes compétitions internationales ont fait appel à son savoir-faire comme pour les championnats du monde 2023 en Suisse ou encore la coupe du monde à Chamonix en 2022.

C’est un peu le summum de la compétition, donc c’est une certaine fierté d’être choisie pour mettre nos murs lors des Jeux olympiques. Après, c’est aussi un travail de fond pour réfléchir au mur de demain pour les athlètes. On a travaillé avec la fédération internationale pour avoir ce modèle unique pour Paris, précise Benoit Beylier, directeur général d’EP Climbing.

Des amateurs d’escalades face aux stars de la discipline

Après Paris 2024, la société mise sur une croissance de 15%, notamment grâce à la vente de son mur à des salles privées, comme ce fut le cas pour le mur des JO de Tokyo. À Crolles, la salle d’escalade "le Perchoir", spécialisée dans l’escalade en blocs, s’est dotée d’une réplique du mur olympique de 2021. Un moyen d’attirer de nouveaux grimpeurs.

"Il y a un engouement très fort, je pense que l’on aura un effet post JO qui sera encore plus fort, et notre mur de Tokyo, on l’adaptera peut-être pour faire une réplique du mur de Paris 2024," nous confie Léo Front, le co-gérant de la salle d’escalade Le Perchoir.

L’entreprise savoyarde se projette déjà au-delà. En ligne de mire : voir son savoir-faire s'exporter outre-Atlantique en concevant les murs d'escalade des Jeux Olympiques de 2028 organisés à Los Angeles.

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