En ces fortes périodes d'abandon, la SPA de Chambéry rappelle les solutions qui existent pour faire garder votre animal car selon eux, l'amende et les deux années d'emprisonnement qui punissent les propriétaires ne sont pas suffisantes.
Comme chaque été, hélas, le nombre d'animaux accueillis est en recrudescence à la SPA de Chambéry, 80% des animaux arrivent entre juillet et août. À ces pensionnaires habituels s'ajoutent de plus en plus d'animaux placés par la justice à la suite de maltraitances. Paul Baboulaz travaille ici depuis 40 ans, "Il y a toujours eu des enquêtes pour maltraitance, mais aujourd'hui les gens sont de plus en plus condamnés. J'ai l'impression que les gens sont plus violents qu'avant avec leurs animaux."
En ce mois d'août, rien d'étonnant à ce que les bénévoles soient débordés. En plus des produits de première nécessité à trouver, ils doivent rénover l'un des locaux. Besoin de bras, de dons et aussi de personnel de prévention. Car si l'abandon est puni de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende, selon la vice présidente de la SPA, cela ne suffit pas. Il faut informer le public sur les solutions qui existent pour faire garder son animal. Voilà pourquoi des bénévoles sensibilisent les vacanciers sur les aires d'autoroutes, les lieux de vacances, aux nouvelles pratiques:l 'home sitting par exemple, c'est-à-dire la garde à domicile, les traditionnelles pensions, les familles d'accueil ou encore les échanges entre particuliers. Grâce à internet, trouver des solutions est devenu beaucoup plus simple.
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