En guerre contre une baraque à frites, l'ex-PDG de l'Oréal vendrait son appartement de Val d'Isère (Savoie)

Ce n'est un secret pour personne, l'ancien patron de l'Oréal, Lindsay Owen-Jones, s'est installé en Suisse italienne il y a quelques mois pour raisons fiscales. Depuis, il envisagerait de vendre son appartement de standing à Val d'Isère.

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La vente du "'pied-à-terre" savoyard de Lindsay Owen-Jones pourrait n'intéresser personne si ce dernier, ou du moins son épouse, n'avait pas marqué l'histoire de la station avec le fameux épisode de 'La cabane'. Cette baraque à frites située sous les fenêtres de l'appartement dérangeait la famille Owen-Jones et d'autres richissimes copropriétaires de la résidence 'Neige et glace'. Ils ont donc attaqué en justice à plusieurs reprises et cette affaire a fait parler les médias nationaux, notamment en février dernier.

Des copropriétaires déboutés


Une fois passée l'anecdote de l'ancien parfumeur qui ne supportait pas l'odeur de frite, l'épisode n'a pas eu d'autres échos. Pourtant, le résultat judiciaire n'est pas inintéressant. La gestionnaire de 'La cabane', Valérie Maertens, affirme avoir gagné "sept procédures sur huit", la huitième étant attendue. A chaque fois, il était reproché à la commerçante un trouble du voisinage mais aussi des violations des règles d'hygiène ainsi que le non-respect du code de l'urbanisme.

La Cabane à Val d'Isère © France 3 Alpes

Parmi les procédures, il en est une qui a même concerné le maire de Val d'Isère attaqué devant le tribunal administratif de Grenoble, pour ne pas avoir fait fermer l'établissement. Les copropriétaires ont été déboutés, tout comme lors de leur référé devant le TGI d'Albertville. Ce tribunal devra prochainement juger l'affaire sur le fond, visiblement au printemps, les griefs invoqués seront les mêmes. 

En attendant, Valérie Maertens pousse un ouf de soulagement. Récemment, elle a pu être reliée au réseau d'assainissement et au réseau d'eau potable, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. L'agitation des copropriétaires n'était pas étrangère à cette situation.




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