Incendie mortel de Courchevel. La garde à vue du principal suspect levée

La garde à vue de l'homme de 22 ans entendu dans l'enquête sur l'incendie qui a coûté la vie à 2 personnes à Courchevel s'est terminée ce mercredi 27 mars en fin de journée a indiqué le Parquet de Chambéry. Elle ne s'est pas déroulée en Savoie mais à Perpignan où il est actuellement incarcéré.

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Le Procureur de la République de Chambéry Thierry Dran a indiqué ce jeudi que la garde à vue du principal suspect dans l'incendie qui a coûté la vie à 2 personnes à Courchevel le 21 janvier avait pris fin.
 
Contrairement à ce que nous écrivions hier, celle-ci ne s'est pas déroulée à Chambéry mais à Perpignan où l'individu, un algérien de 22 ans purge actuellement une peine de 8 mois de prison pour recel, conduite sans permis et usage de stupéfiants.

L'homme, un multirécidiviste avait été arrêté début mars par la police aux frontière au Boulou en possession de faux papiers.

A l'heure où nous écrivons ces lignes, il  n'est donc pas mis en examen dans l'affaire de l'incendie mortel de Courchevel/

La Parquet de Chambéry ne souhaite pour l'instant pas en dire davantage sur cette affaire. 


 

Le Trafic de drogue au cœur de l’incendie ?
Selon les informations que nous avons recueilli, la drogue pourrait être au cœur de l'incendie qui a coûté la vie à deux personnes et en a blessé quatre autres à Courchevel dans la nuit du 20 au 21 janvier 2019.

Le soir du drame, le suspect serait venu récupérer une somme d'argent auprès deux de ses revendeurs dont l'un était hébergé dans le bâtiment.
Une bagarre aurait éclaté entre les trois hommes. L'un des 2 revendeurs se serait alors réfugié dans sa chambre.

C'est là que, pour le faire sortir, le dealer aurait mis le feu.

L'enquête a pu déterminer que l'incendie s'était déclaré au deuxième étage de cet ancien hôtel où logeaient une soixantaine de saisonniers travaillant pour un groupe hôtelier, avant de se propager au troisième étage, où avaient été découverts les deux corps. Les autopsies ont conclu à "une mort par asphyxie".

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