JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises officiellement désignées pour accueillir les Jeux olympiques, mais "sous conditions"

La candidature des Alpes françaises pour l'organisation des JO d'hiver 2030 a officiellement été votée, ce mercredi, par le Comité international olympique (CIO). Toutefois, ce vote ne sera effectif que si le gouvernement français s'engage à respecter plusieurs "conditions".

Après plusieurs semaines d'imbroglio politique, les Alpes françaises ont officiellement été désignées, ce mercredi 24 juillet, pour l'organisation des JO d'hiver 2030, après une session extraordinaire du Comité international olympique (CIO).

Cette attribution a été faite "sous conditions", car la candidature française n'a pas fourni les engagements financiers demandés par le CIO. "Sans garantie confirmée, il ne peut y avoir de vote inconditionnel. Donc comme le gouvernement français ne peut pas nous donner cette garantie pour des raisons constitutionnelles, nous allons attacher des conditions au vote", avait annoncé à la presse Thomas Bach, le patron du CIO, avant la session de ce mercredi.

À l'origine de cette nomination "sous conditions" : la dissolution surprise de l'Assemblée nationale, qui est venue percuter de plein fouet le dossier. L'absence de majorité claire issue des législatives n'a rien arrangé. Faute de gouvernement de plein exercice, la France n'a pas pu fournir deux documents exigés mi-juin par l'organisation olympique.

Des garanties attendues avant le 1er octobre

Le CIO a indiqué, mercredi lors de la session, qu'il ne signera pas le contrat de ces Jeux olympiques sans avoir de "garantie de livraison". Le Comité international olympique, peu désireux d'humilier à domicile le pays hôte des JO de Paris, avait rejeté, en novembre dernier, les candidatures suisse et suédoise.

Alors que l'actuel gouvernement est chargé des "affaires courantes", le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie financière de l'Etat "avant le 1er octobre", a avancé M. Bach. Cette garantie devra être ratifiée par le parlement "au plus tard le 1er mars".

L'instance a voté dans la foulée d'une intervention du président de la République Emmanuel Macron, venu en personne défendre la candidature de la France, à deux jours de l'ouverture des JO d'été à Paris.

"Je confirme mon engagement et mon engagement total et l'engagement total de la nation française", a-t-il dit, en anglais, ajoutant qu'il allait "demander au prochain Premier ministre non seulement d'inclure cette garantie mais aussi de promulguer une loi olympique".

Un rêve "devenu réalité"

Thomas Bach n'a pas donné de détails sur le résultat du scrutin. Sur les réseaux sociaux, le président Emmanuel Macron s'est félicité de cette désignation : "Félicitations aux élus et acteurs qui ont œuvré pour cette réussite. Faisons des Jeux innovants, durables et inclusifs", a-t-il écrit sur X.

Sur le même réseau social, Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a fait part de sa "fierté" : "C'est officiel, le rêve devient réalité". La région AURA accueillera les épreuves en compagnie de la région Sud (Provence-Alpes-Côte-d'Azur).

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