Au Bourget-du-Lac, en Savoie, les entreprises hébergées à Technolac avaient déjà été confrontées à un virus de type "ransomware" un an avant l'attaque mondiale de WannaCry.
Le virus Wannacry, qui a fait 200.000 victimes et mis à l'arrêt une usine Renault à Douai (Nord) n'a pas épargné la région Auvergne-Rhône-Alpes, certaines entreprises étaient plus préparées que d'autres, comme en Savoie où une attaque similaire avait déjà fait des ravages, l'année dernière.
À Technololac, qui héberge 230 sociétés high-tech, un virus qui verrouille les fichiers des utilisateurs s'était déjà répandu en 2016. Jean-Jacques Duchêne, directeur général des services à Technolac, décrit "des attaques informatiques suivies de demandes de rançon, moyennant quoi on vous remet en service votre système informatique".
Une véritable menace, quand on sait que "toutes les données sont gérées de manière informatique."
Intervenants: Jean-Jacques Duchêne, Directeur général services Technolac ; Ayremic Perrier, Responsable commercial XEFI
Pour contrer une cyberattaque de ce type, la société XEFI, spécialisée dans la maintenance et la sécurité du matériel informatique, mise notamment sur la prévention.
"L'idée, pour nous, c'est vraiment d'accompagner nos clients au quotidien" explique Aymeric Perrier, le responsable commercial, et en cas de cyberattaque, de "prévenir via des solutions de sauvegarde, des solutions antivirus, des solutions antispam".
Les experts conseillent également de mettre à jour régulièrement les smartphones, de plus en plus ciblés, pour se doter des dernières protections.