Désormais les indices prélevés sur la scène d'un crime ou d'un délit ont une mémoire...d'éléphant. En Savoie, les gendarmes ont pu constituer la responsabilité d'un cambrioleur, trois ans après les faits, grâce à son ADN
Les faits remontent au mois de décembre 2017. Les 12 et 14 décembre, plusieurs cambriolages avaient été commis simultanément sur les communes de Mognard (Entrelacs), Mouxy, Grésy- sur- Aix et Saint-Ours.
Les indices prélevés sur les lieux il y a trois ans avaient été soigneusement conservés et "ont fini par parler" comme on dit dans le langage policier.
Ils ont permis de confondre le responsable des larçins, trahi par son ADN. Grâce aux rapprochements effectués par les enquêteurs, pas moins de onze cambriolages ont pu être imputés au même homme.
Entendu par les gendarmes, le cambrioleur a reconnu les faits et expliqué qu'il cambriolait ces habitations à la nuit tombée, lorsque les occupants étaient visiblement absents.
Il a été confondu, alors qu'il était déjà incarcéré à la maison d'arrêt de Bourg en Bresse, pour des faits similaires.Il sera jugé pour cette nouvelle série de vols devant le tribunal correctionnel de Chambéry, le 4 décembre prochain.