Trois jour après la tragédie de Saint-Etienne-du-Rouvray, les enquêteurs continuent à marche forcée leur travail pour tenter de comprendre et de remontier la filière de ces deux jeunes jihadistes qui ont égorgé mardi 26 juillet le père Jacques Hamel.
Trois personnes étaient en garde à vue vendredi 29 juillet, dont un demandeur d'asile syrien, dans l'enquête sur l'attaque jihadiste dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray, et deux autres ont été relâchées, a-t-on appris de sources judiciaire et proche de l'enquête.
Un Français de 30 ans, dans l'entourage familial d'Abdel Malik P, l'un des auteurs de la prise d'otages, et un mineur de 16 ans dont le frère, proche de l'autre tueur Adel Kermiche, est parti dans la zone irako-syrienne en mars 2015, étaient toujours entendus par les enquêteurs. Un Syrien a par ailleurs été interpellé jeudi 28 juillet dans un centre d'accueil de demandeurs d'asile de l'Allier, selon une source proche de l'enquête qui confirmait des informations de La Montagne.