Conséquence du manque de neige : les saisonniers n'ont pas tous démarré la saison. Les domaines n'étant ouverts que partiellement, les besoins en personnel sont forcément moins importants. La CGT savoyarde tire la sonnette d'alarme.
C'est un constat sans appel. A Valloire comme ailleurs, le manque de neige se fait sentir. Seulement 1 quart du domaine est ouvert. Conséquence : même si les skieurs sont au rendez vous, l'activité est réduite... Et sur les 150 saisonniers de la station, 60 % seulement sont au travail.
Dans la station de Maurienne, qui culmine à 2500 mètres d'altitude, les 150 saisonniers seront embauchés le 2 janvier. A cette date butoir, les stations ont l'obligation d'embaucher la totalité de leur effectif. C'est une des règles imposées par la convention collective en cas de saison difficile.
En attendant, c'est la débrouille avec des petits boulots
Certains ont trouvé des petits jobs en attendant, d'autres ont gardé leurs emplois précédents. Enfin, s'ils le peuvent. Le directeur de la station, Lucas Marchand, assure que les saisonniers connaissent cette situation et savent très bien ce qu'il peut arriver. A Valloire, la société des remontées mécaniques n'exclut pas de recourir à l'activité partielle, si le manque de neige venait à durer.Rencontre avec Yannick Vaudaine, pisteur représentant du personnel, Lucas Marchand, directeur et Antoine Fatiga de la CGT Savoie. Reportage de Marion Feutry et Jean-Pierre Rivet.
