Le festival "Barouder en famille" qui s'est tenu du samedi 6 au lundi 8 juillet a réuni une cinquantaine de familles dans le massif des Bauges, en Savoie. L'occasion de lâcher prise tout en apprenant à se confronter à la vie au grand air.
Trois jours pour découvrir la vie dans la nature, bivouaquer, faire de la randonnée canine, à dos d'âne... Le première édition du festival "Barouder en famille" qui s'est déroulé du 6 au 8 juillet à Saint-François-de-Sales (Savoie), dans le massif des Bauges, a fait le plein de participants venus se frotter à la vie au grand air.
L'idée : se retrouver en famille en oubliant téléphones et autres tablettes. Première étape avec la construction d'un campement pour la nuit : "On a suivi les explications pour construire la charpente, tout couvrir... Et on a eu la chance de trouver un gros rocher sur notre site de cabane qui, théoriquement, permettra à la chaleur de se diffuser, note Nicolas. On ne devrait pas être mal pour le mois qui vient !".
Céline et Fred sont les parents de ce festival. Ils ont créé un site, Les petits Baroudeurs, et autour de lui une vraie communauté. Ce sont ainsi 50 familles qui ont participé à ce premier grand rendez-vous avec la nature.
"Il y a deux typologies de familles : les néo-parents qui n'ont jamais tenté l'aventure en famille et viennent chercher des conseils auprès des Petits Baroudeurs pour pouvoir faire leur première expérience de bivouac et découvrir de nouvelles aventures, détaille le créateur du festival. Mais il y a aussi des parents qui sont déjà des baroudeurs aguerris qui viennent découvrir de nouvelles activités qu'ils n'auraient pas pu faire autrement avec leurs enfants.".
Petits et grands s'en sont donné à coeur joie : "On a fait beaucoup d'activités, on a construit des tipis, on a fait des cabanes dans les arbres...", énumère Ethan. Pour Justine, mère de famille, l'objectif est de lâcher prise : "On a éteint les téléphones, on n'a aucune notion de l'heure, pas de réseau, pas de communication avec l'extérieur. On se retrouve entre nous et on discute avec plein de familles différentes !". Un week-end authentique pendant lequel le dernier message à faire passer était celui du respect de cette nature qui, pendant trois jours, fut plus que bienveillante.