Chaque jour, pour fêter les 50 ans du Festival de la Chaise-Dieu, celles et ceux qui font ou ont fait le festival nous livrent un souvenir qui les a marqués. Aujourd'hui, c'est au tour de Jean-Michel Mathé, directeur de 2003 à 2012.
"J'ai au moins 40 ou 50 coups de cœur sur ce festival, en garder un est très difficile ! Peut-être un Miserere d'Allegri à Ambert, parce qu'il n'y a pas que la Chaise-Dieu, ou peut-être les Symphonies de Mahler ici à l'abbatiale de la Chaise-Dieu... Il y en a tellement, des bons souvenirs.Alors, il y a des souvenirs du temps où j'étais directeur, il y a aussi des souvenirs du temps où j'étais bénévole... Par exemple, une fois où pour un grand récital de piano, on a bougé le piano, le pied s'est cassé, Boum, comme ça ! Ca nous a fait une petite angoisse à une heure du concert ! Les gens ne l'ont pas vu, mais le piano était posé sur des parpaings !
Ou quand les sœurs Labèque sont arrivées et que les pianos n'étaient pas arrivés .... Ou quand les musiciens perdent leurs bagages....
Mais aussi des grands moments musicaux, des rencontres... Pour moi, la Chaise-Dieu est avant tout une aventure humaine, à la fois avec les bénévoles mais aussi avec les artistes, des gens comme Vaclav Luks, qui sont devenus des amis. Et enfin ce lieu qui est extraordinaire ! Donc chaque fois que je reviens là, il y a quand même un petit quelque chose d'émotion qui passe !"