Une mère et sa fille de 12 ans ont été légérement blessés dimanche à St Martin-en-Haut par un chasseur arrêté un peu plus tard. Du coup, 450 associations de sports et loisirs de plein air réclament l'arrêt de la chasse le dimanche.La fédération de chasse condamne fermement l'auteur des faits.
L'accident aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Dimanche ,une maman d'une quarantaine d'années et sa fille de 12 ans reçoivent une volée de plombs alors qu'elles se promènent paisiblement sur un chemin de terre au lieu-dit "Les petites Flaches", près de St Martin en Haut.La mère de famille est blessée à la joue , sa fille à un mollet. Des blessures heureusement superficielles provoquées par les tirs malencontreux d'un chasseur qui ne se fera pas connaître. C'est la gendarmerie qui l'arrêtera un peu plus tard .Il reconnaîtrra sa responsabilité et justiifiera sa fuite par un moment de panique.
Du coup , le Collectif pour un dimanche sans chasse vient d'écrire au ministre de l'Ecologie pour faire valoir sa cause. 450 associations de sports et de loisirs de plein air signent un appel pour demander l'arrêt de la chasse dominicale afin d'instaurer "un partage de la nature" et pour disposer d' un jour hebdomadaire "pour les activités nature en toute sécurité ".
Les associations font valoir que "de nombreuses personnes restreignent leur activité en période de chasse de crainte d'être victimes d'une balle perdue".Elles soulignent que la France se distingue en autorisant encore la chasse les 7 jours de la semaine et qu'i Il y a 8 fois plus d’accidents de chasse le dimanche, le jour où la nature est très fréquentée.
Dans un communiqué rendu public lundi midi , la Fédération de Chasse du Rhône condamne fermement le comportement de l'auteur des faits, "qui a forcément commis des imprudences" .Elle souligne néanmoins que les accidents de chasse sont rares et suivis depuis 20 ans par l'Etat : Elle reléve qu' "aucun accident de chasse mortel concernant un non-chasseur n'a été recensé au niveau national lors de la dernière saison". La Fédération souligne néanmoins que ces faits rappellent "combien il est obligatoire de rappeler les règles de sécurité".