Selon une étude de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), publiée ce mardi 14 octobre, Grenoble occupe la troisième place du classement des villes au plus fort taux d'imposition en matière de taxe foncière.
Depuis huit ans, l’UNPI a créé l’Observatoire des taxes foncières. Le but de cet Observatoire est de mesurer précisément l’augmentation de la taxe foncière sur les propriétés bâties dans toutes les communes de France.
Selon la dernière étude publiée ce mardi, la taxe foncière sur les propriétés bâties a augmenté, en moyenne, de 21% en France entre 2008 et 2013, avec de grandes disparités entre les villes. La forte hausse sur cinq ans est en partie due à l'augmentation des taux d'impositions départementaux (+24%) et communaux (+18%) mais aussi à la progression de la valeur locative à partir de laquelle est calculée l'impôt (+9%).
Le cas grenoblois
Si en cinq ans Grenoble n'a pas connu une hausse aussi conséquente de la taxe foncière que dans le reste de la France, 18% contre 21%, la ville demeure toutefois dans le peloton de tête des villes où le taux appliqué est le plus important.Top 3 des plus forts taux d'imposition (taxe foncière)
Amiens 55,87%
Le Havre 54,36%
Grenoble 54%
La valeur locative, c'est à dire la valeur du bien s'il était loué par le propriétaire, est multipliée par les taux d'imposition votés par chaque collectivité (ville, département), ce qui donne le montant à payer.
France 2
Dans les Alpes, la Savoie, en revanche, est plutôt bien placée. C’est l’un des départements de France qui a le plus faible taux d’imposition en 2013 (11,03%) et dont la part départementale a le moins augmenté (+10,45%). En savoir plus sur le calcul de la base d'imposition avec lafinancepourtous.com
La taxe foncière sur les propriétés bâties est établie d’après la valeur locative de votre logement. Cette valeur est prise en compte pour moitié dans le calcul de la taxe foncière afin de tenir compte des frais de gestion, d’amortissement et d’entretien supportés par le propriétaire y compris pour la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Cette valeur est ensuite multipliée par les taux d’imposition votés par chaque collectivité.