La taxe foncière sur les propriétés bâties a augmenté en moyenne de 14,7% en France de 2010 à 2015. Cela recouvre de grandes disparités entre villes et départements, selon une étude de l'Union nationale des propriétaires immobiliers. À Grenoble, la hausse est plus limitée mais le taux reste élevé.
Au niveau national, la hausse est plus faible que lors des périodes précédentes, détaille l'UNPI. Entre 2008 et 2013, la hausse avait été de 21,26 % en moyenne.
Parmi les 50 plus grosses villes de France, c'est à Grenoble que le taux ( bloc municipal et départemental cumulés) augmente le moins, de 6,35% en cinq ans, contre 22,99% à Lille ou 20,94% à Angers.
Mais cette hausse limitée n'empêche pas Grenoble de prendre la quatrième place au classement des taux de taxes foncières les plus élevés en 2015, derrière Amiens, le Havre et Angers, avec un taux de 53,97 %, toujours selon les données détaillées par l'UNPI.
Cette année, les avis d'impositions viennent d'être envoyés dans les boîtes aux lettres. Pour Grenoble, voici les taux de 2016, dont le cumul s'élève à 56,481%.