Ce vendredi 3 janvier, un détenu qui venait d'être avisé de la suppression du permis de visite d'un membre de sa famille, s'est montré particulièrement violent à l'égard du personnel du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier.
Selon le syndicat UFAP/UNSa Justice, qui réagit toujours très rapidement lorsqu'un incident affecte cette prison, le détenu aurait été privé de visite après un incident survenu la semaine dernière à l'issue du parloir avec la personne qu'il devait rencontrer.
A l'ouverture de la porte de sa cellule, il a alors administré des coups de poing à une surveillante. Deux agents masculins sont intervenus pour tenter de mettre un terme à l'agression mais ont reçu, à leur tour, des coups. "La maîtrise de ce détenu a été particulièrement difficile, les agents frappés et bousculés sont tombés au sol", explique le syndicat dans un communiqué.
Les agents ont été orientés vers les services hospitaliers en raison de douleurs au visage. L'un d'entre eux est également blessé au niveau du coude et un autre au genou. Les trois agressés se sont vu prescrire des ITT de un à trois jours et des arrêts de travail de trois à quatre jours.
Le prisonnier a été placé en cellule disciplinaire. Une plainte doit être déposée.
L'UFAP/UNSa justice dénonce fermement cette triple agression gratuite et estime qu'elle aurait peut être pu être évitée.
Selon le syndicat, "la semaine passée, ce même détenu, à l'issue d'un parloir, avait refusé de remettre au personnel un objet qu'il dissimulait entre ses fesses. Au lieu de prendre les dispositions nécessaire pour éviter l'entrée d'un objet non identifié dans l'établissement, l'ordre a été donné de renvoyer cet individu en détention sans même savoir ce qu'il cherchait à introduire."