Une journée pour dire non à Macron

A l’appel d’une intersyndicale CGT, FSU et Solidaires, plus de mille manifestants se sont rassemblés ce jeudi devant l’entreprise de rénovation ferroviaire des ACC, rue Pré la Reine pour manifester contre l'austérité. Un point de départ symbolique : 320 emplois y sont menacés.


Ils sont devenus les fers de lance de la contestation. Ce matin, c'est devant les ACC, les ateliers de constructions du centre, qu'un millier de manifestants s'était donné rendez-vous pour dire non à l'austérité. Un point de ralliement symbolique puisque 320 emplois y sont menacés, même si hier à Paris, syndicalistes et dirigeants des ateliers ferroviaires, sur une même position, ont obtenu de la part de la RATP, un engagement de principe pour la rénovation de rames de métro.
"Aujourd'hui, on a prouvé à tout le monde que la lutte paye, explique Anthony Vedeau, délégué CGT des ACC. Avec ce qui s'est passé hier, on démontre qu'on peut gagner des combats."
Dans le cortège, bien d'autres secteurs professionnels étaient mobilisés. Industrie aéronautique, EDF, enseignants, fonctionnaire des collectivités territoriales ou personnels de santé... Tous avec une même idée, infléchir la politique gouvernementale jugée trop libérale. "C'est plus de 200 milliards donnés au patronat, pacte de responsabilité y compris, les exonérations de cotisations sociales, qui grèvent le budget de la sécu d'ailleurs, et la courbe du chômage continue d'augmenter, déplore Julien Pauliac, secrétaire UD-CGT du Puy-de-Dôme. Les chômeurs de longue durée ont augmenté de 18% sur un an, ça suffit!"
Une mobilisation satisfaisante pour la CGT, la FSU et Solidaires,  les trois principaux syndicats, moteur de ce mouvement.

Journalistes: Pierre-Olivier Belle, Christophe Jouvante

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