Jean Paul Dell'Ova, le père de Cédric, le motard de la Tour du Pin retrouvé mort mercredi sur une petite route du Pérou, est arrivé jeudi à Arequipa pour veiller au rapatriement du corps. Il reproche à la police péruvienne d'avoir commencé les recherches tardivement.
Aussitôt la nouvelle connue mercredi soir, le père de Cédric Dell'Ova a pris le premier avion pour le Perou. Le corps sans vie de son fils Cédric, porté disparu depuis fin décembre, venait d'être retrouvé sur une petite route, en rase campagne, à une vingtaine de kilomètres du sanctuaire de Chiapi, à 3h00 d'Arequipa. Jean-Paul Dell' Ova vient procéder à l'identification du corps et régler les modalités du rapatriement du défunt.
La presse péruvienne, qui couvre largement l'événement, revient sur les conditions dans lesquelles un agriculteur de 53 ans qui passait par là a retrouvé le corps allongé, tout près de sa moto, restée posée là.
La chaîne de télévision Canal N.Pe diffuse sur son site internet des images de la moto découverte mercredi soir par la police péruvienne. Dès son arrivée au Pérou, le père de Cédric a d'ailleurs mis en cause la police, dont les recherches ont débuté trop tardivement selon lui : "Quand il y a une disparition en France, on utilise l'hélicoptère. Ici, la police a laissé passer beaucoup de temps".
Le site en ligne "Trome.pe" rapporte que le corps était en état de momification lorsqu'il a été découvert. L'autopsie a été pratiquée hier sans qu'on en connaisse encore les conclusions. Mais la presse péruvienne croit déjà savoir que Cédric Dell'Ova a succombé à un arrêt cardiaque. La police a relevé qu'il n'y avait pas trace de lésions externes et que ni la moto, ni ses effets personnels n'avaient disparu. Tout donne donc à penser que le motard s'est arrêté en chemin parce qu'il se sentait mal et qu'il a fait un malaise cardiaque en pleine nature.