Vendredi, la Cour administrative d'appel de Lyon a confirmé la suspension du chantier. En première instance, le tribunal administratif de Grenoble avait annulé l'arrêté préfectoral autorisant l'aménagement de ce village de vacances qui ne respectait pas les dispositions de la loi sur l'eau.
A Roybon aujourd'hui, les anti Center Parcs sont contents, les pro sont... confiants ! C'est tout le paradoxe du dernier épisode judiciaire. Pour le président du Département de l'Isère, la décision de la Cour d'appel de Lyon est, je cite, "encourageante, car elle valide une partie de la copie, et prouve l'intérêt public majeur du projet".
L'intérêt majeur, pour les juges, c'est, je cite encore, "la création de plus de 600 emplois pérennes". Les anti-Center Parks ne sont pas tout à fait d'accord.
La Cour ajoute que la faune et la flore, je cite encore, des espèces relativement communes, ne sont pas menacées d'extinction.
L'association CSCP envisage donc de saisir maintenant la Cour de Justice européenne. De son côté, Le groupe Pierre et Vacances va recourir au Conseil d'Etat, le juge administratif suprême. Et oui, il ne faut pas oublier que la Cour d'appel de Lyon a cassé vendredi, deux des trois arrêtés du Préfet de l'Isère. Selon la Cour, ils contrevenaient à la loi sur l'eau.