Ces pastilles de couleur, selon l'âge et le carburant du véhicule doivent permettre à grenoble de créer des zones d'accès limité ou interdit aux véhicules les plus polluants en cas de dégradation de la qualité de l'air.
L'agglomération grenobloise met en place, à partir d'aujourd'hui, un dispositif de vignettes automobiles anti-pollution permettant de restreindre la circulation des véhicules les plus polluants en cas de dégradation durable de la qualité de l'air.
Grenoble s'était immédiatement portée volontaire pour expérimenter cette mesure nationale annoncée il y a plus d'un an par la ministre de l'écologie Ségolène Royal.
Pour obtenir le certificat "qualité de l'air" de votre voiture, la demande se fait sur internet moyennant un coût de 4 euros et 18 centimes. Une somme que le Syndicat Mixte des Transports en Commun s'est engagé à rembourser en tickets de transport pour les automobilistes ayant fait la démarche avant le 1er janvier prochain.
Dès le 5e jour d'un épisode de pollution, les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 (sans vignette) ne seront plus autorisés à circuler dans l'agglomération ainsi que sur les accès autoroutiers à la métropole grenobloise. Cette restriction de circulation concerne environ 8% des véhicules et devrait intervenir 3 à 4 jours par an en moyenne.
Vers une diminution des particules fines
À partir du 7e jour de pollution, les véhicules munis des certificats 4 et 5 seront eux aussi interdits de circulation, soit 26% des véhicules immatriculés au total.
La verbalisation en période de pic de pollution n'interviendra qu'à partir du 1er janvier 2017. Une amende de 22 à 35 euros pourra être infligée aux automobilistes en infraction.
Avec ce dispositif, les particules fines liées au trafic routier devraient diminuer de 8% les 5e et sixième 6e et de 37% les jours suivants.