Une cinquantaine de militants, soutenus par l'association du droit au logement, a envahi la mairie de Grenoble en fin de matinée ce lundi 20 janvier, pour protester contre l'évacuation d'une maison squattée appartenant à l'établissement public foncier local du Dauphiné.
Ce lundi 20 janvier en fin de matinée, environ 50 manifestants ont envahi la mairie de Grenoble, tandis qu'une trentaine d'autres étaient en même temps rassemblés devant le 16 chemin de Robespierre.
Tous protestaient contre l'évacuation de cette maison squattée, propriété de l'établissement public foncier local (EPFL), qui a déposé plainte, selon une source judiciaire.
L'accueil à l'hôtel de ville de Grenoble n'était plus perturbé en début d'après-midi. En revanche, après l'intervention de la brigade anti-criminalité qui a fait usage de gaz lacrymogène, deux personnes ont été interpellées à l'intérieur de la maison squattée.
Les personnes à l'intérieur de la maison ont été arrêtées, la maison est maintenant gardé par les vigiles.
— berurier (@berurier_) January 20, 2020
Les personnes qui étaient à la mairie ont terminé leur occupation. pic.twitter.com/hB0trDi0LV
Des militants soutenus par l'association pour le droit au logement
Les militants sont soutenus par l'association pour le droit au logement (DAL), même si celle-ci n'est pas à l'origine de la manifestation. De son côté, la ville de Grenoble assure "s'être fermement opposée à l'expulsion de l'occupation du 16 chemin Robespierre. La direction de l'établissement public foncier local du Dauphiné, considérant qu’il y avait un risque potentiel pour les occupants, à préféré procéder à l’expulsion".
Vincent Rémi, directeur de l'établissement public foncier local du Dauphiné, précise qu'il a estimé "que ce bâtiment inoccupé et fortement dégradé présentait des risques d’effondrement suite à un important dégât des eaux".