Pour que la question du handicap ne soit pas éclipsée du Grand débat national, l'Association des paralysés de France a proposé une réunion publique traduite en langue des signes à Clermont-Ferrand afin de débattre sur la politique à adopter en la matière, lundi 11 février.

La question du handicap ne fait pas directement partie des quatre grands thèmes retenus pour le Grand débat national, alors l'Association des paralysés de France (APF France Handicap) a décidé de l'inviter dans le débat. L'association a proposé une réunion publique à Clermont-Ferrand lundi 11 février. Quatre thèmes ont été retenus pour discuter de la politique du handicap : accessibilité, inclusion scolaire, emploi et ressources. Et pour que les discussions soient accessibles à tous, le débat était traduit en langue des signes.
 

"C'était nécessaire et vital"

"Je suis contente car enfin le débat est ouvert à toutes les personnes handicapées, on nous écoute, on nous donne les informations", souligne Malika Marzougui qui souffre de surdité. Chacun a des cas très concrets à faire remonter : "Pour 1h30 d'interprétariat à l'hôpital, il faut compter 80 euros de sa poche", fait remarquer cette dernière durant le débat. "C'était nécessaire et vital, dans le sens où on est transparent", insiste un autre participant. L'objectif de cette réunion est d'élaborer un cahier de doléances qui sera transmis à l'Elysée dans le cadre du Grand débat national.
 
L'association des Paralysés de France a proposé une réunion publique à Clermont-Ferrand, lundi 11 février, afin de débattre sur la politique à adopter en matière de handicap. Intervenants : malika Marzougui et Marc Cohen, partipants du débat.
 
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