1er-mai : mobilisation massive contre la réforme des retraites en Centre-Val de Loire

Sous fond d'opposition contre la réforme des retraites, les syndicats promettaient une mobilisation historique en ce 1er-mai. En région Centre-Val de Loire, les manifestants ont massivement répondu présents.

"Même si Macron ne veut pas, nous on est là ! " L'hymne des manifestations contre la réforme des retraites était encore très présent dans les cortèges, en ce 1er-mai.

Ce lundi, jour de la Fête du travail, servait aussi comme nouvelle mobilisation contre le projet très controversé du Président de la République, alors même que le texte a été promulgué. Les premiers décrets d’application doivent être publiés à la fin du mois de mai.

À Tours (Indre-et-Loire), la participation a été très forte. Selon nos reporters sur place, plus de 10 000 personnes auraient manifesté : des jeunes, des retraités, des parents avec leurs enfants en poussette.

Nicolas défile pour la première fois en 1er-mai contre "ce projet parfaitement incompréhensible qui va à l’encontre des aspirations de beaucoup de gens, c’est-à-dire avoir une retraite en temps voulu, pouvoir passer du temps avec ses enfants, intégrer des associations, etc".

Un Premier-mai unitaire

CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU... À Bourges (Cher), l’intersyndicale était aussi présente. Sur l’esplanade du Prado, les organisations avaient planté leurs barnums respectifs. Les premiers manifestants sont venus dès 8h30 pour un petit-déjeuner solidaire.

"Le gouvernement attendait une résignation et un relâchement dans les manifestations. Là ce que l’on voit, c’est un monde assez impressionnant pour un Premier mai. La mobilisation ne s’essouffle pas", assure Mathieu Pichard, co-secrétaire FSU du Cher. Près de 8 000 personnes ont marché dans les rues berruyères. Ils étaient près de 5 000, à Châteauroux (Indre), selon nos informations.

En Eure-et-Loir, la préfecture annonce 4 100 manifestants dont 3 000 à Chartres. Pour Orléans (Loiret), la police les estime à 8 000 environ. La CGT compte 20 000 personnes à Orléans, 2 000 à Montargis, 800 à Gien et 400 à Pithiviers. "On n’est pas du tout résigné. Il y a encore plein d’options pour faire tomber la réforme", rappelle Adrien, 27 ans, rencontré à Orléans.

Les opposants à la réforme des retraites attendent la décision du Conseil Constitutionnel, qui se prononcera, ce mercredi (03 mai), sur la seconde demande de référendum d'initiative partagée. Le 8 juin prochain, une proposition de loi du groupe des députés Liot abrogeant la réforme sera débattue à l'Assemblée Nationale.

Les instances syndicales nationales se réunissent mardi (02 mai). Elles devront décider si elles rencontrent, dans les prochains jours, la première ministre Elisabeth Borne.

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