Les stations-service ne sont pas les seules à être voler. Les camions qui traversent la route du blé aussi. Un phénomène qui est devenu monnaie courante en Eure-et-Loir.
«A 3h du matin, en plein centre routier ils ne reculent devant rien. 250 litres dans la nuit !». Malheureusement ce routier n’est pas le seul. Beaucoup de ses collègues se sont fait dérober du carburant en pleine nuit sur les aires d’autoroute de l’Indre-et-Loire.Les malfrats sont équipés d’une pompe branchée sur la batterie de leur véhicule. Ce qui permet de siphonner le carburant en quelques instants. Ces pompes sont généralement vendues librement en Italie et en Espagne.
Même si les forces de l’ordre n’avancent aucune hypothèse, dans les rangs des routiers on a quelques certitudes « le problème c’est que les étrangers sont moins bien payés que nous, alors pour compléter leur paie, ils piquent le gazole des camions » interprète un autre chauffeur routier.
1 000 à 1 500 litres de gazole volés chaque mois
La société Delaunay connait bien les vols de carburant. Chaque mois, on leur vole 1 000 à 1 500 litres de Gazole. Ce qui peut être lourd de conséquences. « Un camion qui n’a pas de carburant ne peut pas démarrer. On arrive en retard chez le client, le client peut nous refuser notre marchandise et ça fini par avoir un coup financier pour l’entreprise qu’on ne peut pas répercuter ».
Reportage de Corinne Jean-Jospeh et de Didier Lepape.
durée de la vidéo : 00h01mn42s
Interviews de plusieurs routiers, victimes de vols de carburant sur la route du blé.
•
©INA