Ils sont 400 chercheurs à travers le monde à travailler pour le robot Curiosity. Un robot qui s'est posé sur Mars il y a un an et qui a renvoyé sur terre 190 gigabits de données. Des informations analysées en partie par l'équipe de géologues du Centre de Biophysique Moléculaire du CNRS d'Orléans.
Si le Centre de Biophysique Moléculaire a été choisi par la Nasa, c'est pour sa connaissance approfondie des roches. Sa lithothèque comporte des spécimens qui ont plus de 3,4 milliards d'années, comme les roches de la planète rouge.L'analyse des traces carbonées, [élément essentiel à l' apparition de la vie], contenues dans ses spécimens aident à interpréter ce que Curiosity trouve sur Mars.
L'équipe de géologues du CNRS travaillent depuis 16 ans sur le programme européen ExoMars. Le projet au coût pharaonique d'un milliard d'euros a pour mission de rechercher des traces de vie présente ou passée sur Mars, d'étudier l'atmosphère martienne ou encore la composition de son sol. La première phase de lancement est prévue en janvier 2016 avec la mise en orbite d'un satellite qui servira de relais de télécommunications vers la Terre "pour les missions présentes et futures".
►Video: un an de Curiosity au CNRS d'Orléans
Dans le cadre du programme ExoMars, le laboratoire est chargé de concevoir une loupe équipée d'une caméra pour sonder la planète rouge
reportage de Th. Mbaka et Yves Le Bloa.
Intervenante: Frances Westhal, Directrice de recherches CNRS, Responsable du groupe Exobiologie