Les réactions de" joie" ont fusé mardi soir au comité de soutien orléanais (Cosoan) après l'annonce de la libération des quatre français, enlevés au Niger en septembre 2010.
Jusqu’à 2 heures du matin, Marie-Claire Heinry , secrétaire du Cosoan est restée postée devant son ordinateur pour envoyer des mails aux 180 membres du comité orléanais de soutien aux otages d’Arlit au Niger. "Tout le monde a ressenti une véritable soulagement à l’annonce de la libération des quatre otages.
►France 3 Centre est allée à la rencontre des membres du Cosean ce matin (reportage Th.Mbaka et J.Ph Pazzini)
Les otages attendus à Villacoublay en fin de matinée
Les quatre ex-otages français ont décollé mercredi au petit matin de l'aéroport de Niamey (Niger) en direction de Paris, où il sont attendus en fin de matinée.Les circonstances précises de leur libération, après trois longues années dans le désert sahélien, ne sont pas connues. Ils avaient été enlevés sur un site minier du géant nculéaire français Areva à Arlit (Niger) le 16 septembre 2010. Aqmi avait revendiqué leur enlèvement. Détenus ensemble puis séparément, selon plusieurs sources sécuritaires, ils avaient été regroupés ces derniers jours dans l'extrême nord malien. C'est dans cette région, d'après cette source, que se sont déroulées les dernières négociations, en présence notamment de Mohamed Akotey, président nigérien du Conseil d'administration d'Imouraren SA, une filiale locale du groupe nucléaire français Areva. C'est le président français, en déplacement en Slovaquie, qui a annoncé leur libération mardi.
Daniel Larribe ancien géologue du BRGM
Daniel Larribe a séjourné près de dix ans à Orléans en tant que géologue au Brgm. Avec sa femme Françoise, qui était lors éducatrice, ils étaient très impliqués dans la vie locale et ont su tisser un vaste réseau d'amis et de connaissances .180 personnes, dont beaucoup de collègues du Brgm, mais aussi des membres d'association, des sportifs, se sont constitué en comité de soutien après l' enlèvement de Daniel et Françoise Larribe en septembre 2010 au Niger. "C'est grâce à leur charisme personnel que nous avons pu réunir tous ces gens." témoigne Marie-Claire Heinry.