Le nouveau siège business d'Air France fabriqué à Issoudun (36)

Publié le Mis à jour le
Écrit par L.A. / AFP

Air France vient de dévoiler le nouveau siège de sa classe Business, qui équipera ses 44 Boeing 777. Fabriqué dans l'Indre, par la société Zodiac Aerospace, ce siège 3 en 1 permet de dormir dans un lit d'1m96... 

Le nouveau siège Business d'Air France fabrique dans l'Indre

Fabriqué par l'équipementier français Zodiac Aerospace, ce siège a été développé autour du concept des 3 F:
  • "Full flat" (déplié, le siège devient un lit horizontal)
  • "Full access" (accès direct à l'allée)
  • et le "Full privacy" (espace préservé)
Le lit mesure 1,96 mètre pour 68 cm de largeur, c'est l'un des plus grands du marché. Air France rattrape ainsi son retard en la matière, d'autres concurrents proposant depuis plusieurs années déjà le concept du "full flat" Le PDG de Zodiac Aerospace, Olivier Zarrouati, ne tarit pas d'éloge sur son produit, pour lui "le meilleur produit du marché, il n'y a pas de doute". "C'est une somme de détails qui fait la différence", ajoute le dirigeant, relevant qu'il réunit à lui seul deux spécialités françaises: le savoir-faire industriel et la mode. 



2012 sièges à installer jusqu'en 2016​

Au total, 2.102 sièges seront installés entre juin 2014 et l'été 2016 sur 44 Boeing 777, le coeur de la flotte d'Air France  "Nous perdons 8,7% de sièges business" puisque les 2.102 sièges remplaceront les 2.302 installés précédemment, explique Bruno Matheu. Pourtant, il assure aussi que le prix des billets ne sera pas augmenté.



Les sièges d'avion : un marché de niches

Avec des prix pouvant atteindre jusqu'à 500.000 euros pièce, selon leur degré de sophistication, la conception et la fabrication de sièges d'avions est une activité lucrative. Une poignée d'équipementiers se partage le marché. Des millions de sièges seront fabriqués dans les 20 prochaines années. "Le marché du siège d'avion, estimé entre 2,5 et 2,8 milliards d'euros suit globalement la croissance du trafic aérien, estimée à 5% par an en moyenne", explique Laurent Stritter, directeur marketing et innovation du français Zodiac Aerospace.



"C'est un marché de niche en raison d'importantes barrières à l'entrée", commente Christophe Ménard, expert aéronautique chez Kepler Cheuvreux. "Les exigences techniques sont très élevées. On ne fabrique pas des sièges d'avions comme on fabrique des sièges automobiles". 

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