La nouvelle convention négociée par la région Centre pour la période 2014-2020 soumet la SNCF à des pénalités en cas de retards ou de déficits de places à bord des trains. Des mesures saluées par les collectifs d'usagers qui les réclamaient depuis des années.
La convention avec la SNCF 2014-2020 a été adoptée jeudi en session du conseil régional. Elle instaure un principe de pénalités qui s'appliqueront sur la ponctualité, en cas de déficits de voitures ou de suppression de trains. Le président du Collectif des Gares du Val de Loire, Pascal Foulon, se dit "satisfait puisque ce principe de pénalités est une demande que nous formulons depuis plus de deux ans". Concrètement, un usager du TER qui a connu durant un mois plus de 15% de retards (supérieurs à 5 minutes), ou qui aura été confronté à un manque de places ou à des suppressions de trains se verra obtenir "30% de baisse sur l'abonnement suivant" a expliqué F.Bonneau à nos confrères de la République du Centre.
Les pénalités s'appliqueront aussi à la qualité d'accueil dans les gares (propreté, information).
"La concertation a porté ses fruits. Nous ne pouvons que nous réjouir de l'intégration dans cette nouvelle convention d'un grand nombre de nos demandes" poursuit Pascal Foulon. Parmi elles, le renouvellement des rames les plus anciennes que la région a prévu de remplacer.
Les travaux de maintenance réglés sur facture
La nouvelle convention exige désormais que les travaux de maintenance, payés auparavant au forfait, soient d'abord réalisés par la SNCF. La région paiera sur facture.Le budget alloué par la région à cette nouvelle convention est de 153,3 M€ (144, 8 M€ en fonctionnement et 8 M€ en investissement)