Dimanche, trente kinésithérapeutes seront présents sur le marathon et sur la course des 10-20 kilomètres de Tours. De 8h à 16h, ils prodigueront soins et conseils aux coureurs. Une journée dense qui s'apparente pour eux aussi à un véritable marathon.
17.500 coureurs sont attendus le 21 septembre au départ du marathon de Tours et sur l'épreuve des 10-20 kms. Parmi eux, des pros de l'endurance accompagnés de leur coach personnel. Pour tous les autres, c'est à dire la majorité, 30 kinésithérapeutes seront présents sur le parcours pour les aider à "retrouver leur souffle". Une équipe de 20 masseurs sera postée au 30e kilomètre et dix autres à l'arrivée. «L'activité massage va vraiment commencer à midi. Nous verrons 5 à 6 personnes par heure puis l'activité va s'intensifier jusqu'à 16 heures" explique Frédéric Vanpoulle, bénévole depuis 2010. "Nous privilégierons les coureurs du marathon et des 20 km pour qui la fatigue est plus importante."
Les bobos à soigner ? Principalement des contractures du mollet et des cuisses, des problèmes de congestion, des raideurs articulaires. A leur arrivée sur le stand, les coureurs sont orientés vers une file d'attente en fonction de leur état. « Il peut arriver que des coureurs passent devant tout le monde dans la file d'attente. C'est que nous aurons jugé que leur état le nécessitait. Aux coureurs de se montrer fair play » ajoute Frédéric.
Le « mur » des 30 kilomètres
C'est le cap difficile à franchir pour les marathoniens. Au 30e kilomètre, un coup de fouet est proposé aux coureurs avec un massage assis des mollets. C'est un massage stimulant où la personne ne doit pas rester trop longtemps assise.
Tous les masseurs présents dimanche ont reçu une formation pour se préparer à l'évènement. La moitié d'entre eux sont issus de l'école de kinésithérapeutes d'Orléans. Vous pourrez les reconnaître à leur tee shirt Staff Kiné ou les retrouver dans la grande tente siglée " Conseil de l'ordre des kinésithérapeutes". Elle est située à l'arrivée du marathon au dessus de la guinguette.
Pour bien courir, les bons conseils de Frédéric Vanpoulle
- être à l'écoute de soi. Savoir lever un pied si on a coup de fatigue ou si l'on est victime de de claudications. L'épreuve est une chose, la santé en est une autre.
- s'être bien préparé : il faut six mois pour se préparer à un marathon. Pour ceux qui manquent d'entraînement, mieux vaut renoncer plutôt que de réaliser une course qui tournera à l'épreuve physique
- pratiquer un bon échauffement
- respecter les arrêts aux stands de réhydratation pour ne pas se retrouver en état de déficit hydrique. Privilégier des boissons et des aliments qui ne soient pas trop chargés en sucres
- savoir bien respirer. Dans une épreuve d'endurance, c'est la ventilation qui est importante. Penser à accompagner la course de mouvements de bras pour alléger les jambes.
- Avoir de bonnes chaussures "rodées" un peu avant