Avec 14 000 inscrits sur les épreuves des 10-20 kms et 3 500 au Marathon, qui se déroulent ce dimanche à Tours, pas de doute, la course à pied séduit. Et pour cause, c’est un sport très accessible et pas cher.
De la sueur, des visages rouges traversés par un mélange de plaisir et de souffrance. La course à pied attire de plus en plus. Pour l’apprécier, il est cependant impératif de respecter sa condition physique et de ne pas forcer ses limites : la progression est le maître mot de ce sport.
Établir son programme d’entraînement
Les débutants et les coureurs chevronnés doivent établir un programme d’entraînement adéquat. Il faut s’interroger sur ses objectifs et évaluer ses facteurs de risque (surpoids, tabac, problèmes cardiovasculaires). Au-delà de 35 ans, il est conseillé de faire un bilan médical, voire un test d’effort pour affiner son entraînement.
Pour éviter les courbatures et pour ne pas se dégoûter, il est conseillé de respecter des étapes de progression. Les plus novices commenceront par alterner des phases de marche rapide et de course, durant quinze minutes environ. Peu à peu, le temps de course sera augmenté, dans le but de courir un plus grand parcours sans s’arrêter.
Gérer l’effort
Le tout est d’apprendre à gérer son effort, ce qui suppose de ne pas partir trop vite, de ne pas s’arrêter brutalement et de respirer régulièrement pour ne pas se retrouver à bout de souffle.
Le plaisir survient au bout de vingt minutes, grâce à la sécrétion d’endorphine, cette hormone qui nous installe dans l’euphorie, mais qui pourrait également créer une certaine addiction au sport!
Pour potentialiser son effort, il est important de bien s’hydrater et de manger deux à trois heures avant l’activité.
Bien choisir ses chaussures
Le sport le moins cher est très certainement la course à pied. Le seul investissement nécessaire est l'achat d'une bonne paire de baskets de running avec des amortis de qualité . Mais le choix des chaussures de course fait l’objet d’une importante polémique entre les spécialistes. Les uns défendent la chaussure classique et les autres la minimaliste nouvelle génération.
Avec la chaussure classique, on attaque le pas avec le talon. Les semelles amortissantes et l’arrière de la chaussure élevé sur la cheville offrent un sentiment de stabilité et de confort. Mais, l’amorti offert par ces modèles classiques ne permet pas de diminuer l’incidence des blessures. Au contraire, selon certains experts, cela pourrait même augmenter la surcharge sur certaines articulations.
Avec la chaussure "minimaliste nouvelle génération", le coureur attaque avec le milieu et l’avant du pied, la technique de course la plus naturelle d’un point de vue biomécanique. On constate une augmentation de la flexion articulaire de la cheville, du genou et de la hanche, ce qui réduit considérablement l’intensité des chocs au niveau du squelette. L’inconvénient de ces modèles reste le prix.