A Muslsans dans le Loir-et-Cher, Damien et Françoise Adam ont cultivé 150 tonnes de pommes de terre. Problème : leur acheteur refuse de les prendre pourtant elles sont propres à la consommation. Ils sont désespérés.
Certains agriculteurs connaissent des difficultés. Leur stock d'invendus leur reste sur les bras... C’est le cas de Damien et Françoise Adam, producteur de pommes de terre dans le Loir-et-Cher. En raison de la surproduction et d’une météo défavorable en août qui a favorisé le développement des maladies apparentes, ils se retrouvent avec 150 tonnes de pommes de terre invendues.
L'intermédiaire qui devait acheter les stocks vient de dénoncer le contrat ... pourtant la pomme de terre est bien propre à la consommation. Dans un courrier qui leur a été adressé, on peut lire : " refus de marchandise pour non-conformité au cahier des charges ". La raison de ce refus : la gale commune. Une maladie bactérienne qui affecte les tubercules. Cette maladie se manifeste sous forme de lésions superficielles. Rien de dangereux pour le consommateur. Le seul problème, c’est que les pommes de terre ont une apparence moins belle, de quoi faire fuir certains clients.
Pour ces producteurs, c’est un coup dur. Ils cultivent comme variété la Chérie, une excellente pomme de terre de couleur rosée à la chair ferme et goûteuse.
Leur négociant a accepté de prendre trois camions soit 75 tonnes sauvées, mais pour le reste, ils n’ont aucune solution ...
► Les explications d’Alain Georges Emonet et Mélior Mouamma