Tours, une ville sous surveillance

L'équipe municipale va tenir une de ses promesses de campagne. Une vingtaine de caméras supplémentaires vont être installées dans le centre ville. Aujourd'hui il en existe une soixantaine. Les Verts s’opposent à ce projet. 

Comment lutter contre la délinquance? A Tours, l'équipe municipale de Serge Babary (UMP) a décidé de tenir sa promesse de campagne. Alors pour surveiller le centre-ville, il y aura bien des caméras en plus. Une soixantaine de caméras sont en place aujourd'hui, elles ont été installées par la précédente équipe (Jean Germain, PS).

D'ici trois ans, une vingtaine d'autres seront mises en place. Avant la fin de l'année, trois caméras seront installées dans le quartier des Fontaines. En 2015 et 2016, suivront les quartiers Colbert, des Rives du Cher, de la Gare et du Vieux-Tours. Pour lutter contre l’insécurité, les policiers municipaux seront également plus souvent sur le terrain. 

La ville de Tours espère également mutualiser ses moyens avec d'autres mairies, notamment à l'échelle de l'agglomération. Coût avancé pour l’installation de ces caméras : environ 200.000 euros. Ce sera plus promettent les Verts opposés à ce projet. Ils dénoncent surtout une entrave à la liberté individuelle. Selon eux, le nombre de caméras n’améliore pas la sécurité.

La droite tourangelle suit l’exemple d’autres villes de la région. Elle a d’ailleurs pour modèle Orléans. Mais Tours ne joue pas dans la même catégorie. A terme, la ville devrait compter 80 caméras. Ce sera toujours deux fois moins que dans la capitale régionale.

Le reportage de David Jouillat et Yves Lebloa

Intervenants
Olivier Lebreton Maire adjoint de Tours, chargé de la tranquillité et la sécurité publique
Emmanuel Denis Conseiller municipal de Tours Opposition - Europe Ecologie Les Verts


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