Plus d'un millier de jeunes de la région Centre doit renoncer à l'apprentissage dans les secteurs du BTP et de l'automobile, faute d'entreprise pour assurer leur formation en alternance.
La crise de l'apprentissage touche tous les départements de la région Centre. Carnets de commandes en baisse, législation trop contraignante, les entreprises rechignent à recruter des apprentis. Pour beaucoup de jeunes, cela signifie renoncer à la formation qu'ils souhaitaient suivre initialement puisque sans contrat avec une entreprise, la formation en alternance dans un CFA ou dans une école leur est refusé. La région Centre tente de pallier à ce problème en proposant aux jeunes de suivre leur formation même s'ils n'ont pas trouvé d'employeurs.
►video: Christopher, Thomas, Steven ont dû renoncer à leur formation faute de patrons. JP Aubry les a rencontrés
L'apprentissage, une priorité nationale
Pour donner un coup d'accélérateur aux entrées en apprentissage, qui ont chuté de 8% en 2013, François Hollande a fait un geste le 19 septembre dernier en élargissant les conditions d'accès à la toute récente prime annoncée en juillet.- A partir du 1er septembre, la nouvelle prime de 1.000 euros destinée aux entreprises qui embauchent un premier apprenti sera élargie à tout apprenti supplémentaire et ouverte aux entreprises jusqu'à 250 salariés, contre 50 initialement.
- Pour les TPE (moins de 11 salariés), la prime sera donc de 2.000 euros puisqu'elles peuvent prétendre déjà à une prime de 1.000 euros minimum.