Les deux hommes âgés de 24 et 31 ans, interpellés mercredi en possession de drones, près de la centrale de Belleville-sur-Loire (Cher), ont été mis en examen pour "survol volontaire d'une zone interdite par un aéronef" et remis en liberté sous contrôle judiciaire
En pleine polémique après plusieurs survols de centrales nucléaires par des drones ces derniers jours, un couple originaire de Châtillon-sur-Loire ainsi qu'n de leurs amis avaient été surpris en possession d'un drone de type Storm mercredi dans la zone interdite de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire. Leur drone n'était pas été en vol au moment de l'interpellation, mais les deux hommes sont soupçonnés de les avoir fait voler à basse altitude.
Vincent Bonnefoy, procureur de la République de Bourges, a expliqué, lors de la conférence de presse du jeudi 6 novembre, que les personnes interpellées étaient des passionnés de modélisme : "ils voulaient filmer un bateau télécommandé qu'ils avaient mis à l'eau sur un étang près de la centrale".
L'un des hommes est chauffeur routier, l'autre travaille pour un prestataire de la centrale en tant que serrurier. Ils n'ont aucune condamnation à leur actif. La jeune femme qui les accompagnait a été relâchée dans la journée de jeudi.