L'enregistrement des procès d'Assises est devenu la règle en France depuis le 1er octobre. Cela permet de procéder à des vérifications lorsque des procédures de révisions sont engagées. Mais cette règle n’est pas appliquée partout faute de matériel. C'est le cas au palais de Justice de Tours.
Il y a bien une loi en la matière, elle date du mois de juin avec application au mois d’octobre. Mais pour appliquer une loi, il faut en avoir les moyens. Et au Ministère de la Justice, comme partout ailleurs, la tirelire sonne creux. A Tours, par exemple, il n’y a pas de système de sonorisation. On en est au stade du devis pour évaluer le coût de l’installation.
Le palais de justice de Tours n’est pas une exception. De nombreux tribunaux en France sont dans le même cas. Quand le devis arrivera, il sera étudié en fonction des crédits alloués par la Chancellerie. Mais malgré une hausse de 2,3% du budget de la Justice en 2015, il y a fort à parier qu’on est pas prêt de voir arriver les micros et les enregistreurs dans les salles d’audience avant un bon bout de temps.
►lire aussi: pourquoi la justice est-elle mise sur écoute ? Libération.fr