Le juge des référés a condamné la ville de Châteauroux à remettre le courant à la maison des syndicats, lieu à l'origine d'un conflit qui s'éternise entre les unions départementales et la ville, propriétaire des lieux. La mairie devra payer 300 euros d'astreinte par jour, en cas d'inexécution.
Le conflit se poursuit entre la mairie de Châteauroux et les syndicats de l'Indre. Le juge des référés a condamné mercredi la municipalité à remettre l'électricité à la maison des syndicats, et payer l'eau et le gaz.
Ce lieu, qui héberge les unions départementales, est au coeur d'un conflit juridique depuis plusieurs années entre la mairie, qui ne souhaite plus payer les charges, et les syndicats. Cette décision intervient après que le courant eut été coupé le 31 mars. Si les prémices d'un accord a été trouvé avec certaines organisations syndicales, la situation reste bloquée avec la CGT.
Payer l'astreinte... plutôt que l'électricité
La ville est condamnée à payer une astreinte de 300 euros par jour, en cas d'inexécution du jugement. C'est d'ailleurs ce choix que le maire (UMP) de Châteauroux Gil Avérous a fait, en annonçant qu'il ne paierait pas l'électricité, en attendant le jugement de la cour d'appel. L'astreinte entrant en vigueur huit jours après la notification du jugement.► VOIR la réaction de Gil Avérous, maire (UMP) de Châteauroux