Le contrôle technique évolue à partir du 20 mai prochain avec désormais des nouveaux points de contrôle et une augmentation de la facture à l'arrivée
Les automobilistes sont inquiets. Dans un mois environ l'examen du contrôle technique va être renforcé avec une augmentation des points de contrôle et des contres-visites plus fréquentes. Un nouveau contrôle technique plus strict et donc plus long et surtout plus cher pour les propriétaires de voitures.
À partir du 20 mai les points de contrôle vont en effet passer de 123 à 132, permettant de faire remonter 606 points de défaillance répartis en trois niveaux, contre 453 à l'heure actuelle : 139 en «défaillances mineures» (à réparer sans obligation de contre-visite), 340 points en «défaillances majeures» (avec obligation de contre-visite sous deux mois) et 127 points en «défaillances critiques» (dans ce cas précis le véhicule n'est plus autorisé à circuler, sauf jusqu'au lieu où il sera remis en état et jusqu'au lieu de l'examen de contre-visite, et là aussi le délai de réparation est de deux mois).
Absence de rétroviseurs
Par exemple, pour les défaillances mineures, on peut retrouver une pression anormale des pneus ou la présence d'un corps étranger, le non-fonctionnement des feux de détresse ou encore le mauvais état du réservoir de carburant.
Pour les défaillances majeures, l'usure excessive des plaquettes de frein, la mauvaise fixation ou le manque d'étanchéité du système d'échappement. Quant aux critiques, cela peut être l'absence de rétroviseurs, le siège du conducteur mal fixé ou une fuite de liquide excessive. Vous pouvez découvrir tous les points de contrôle sur le site de l'Organisme Technique Central et vérifier s'ils nécessitent ou non une contre-visite.
Les centres autos pris d'assaut
Dans le Loiret, les centres de contrôles techniques sont assaillis de demandes de la part de particuliers qui veulent amener leur voiture avant le 20 mai, date de mise en application de la réforme.
"Un tiers des personnes que nous voyons en ce moment veulent avancer la date du contrôle obligatoire parce qu'ils ont peur que leur véhicule ne passe plus avec la nouvelle réglementation. Mais beaucoup d'autres viennent parce qu'ils sont très en retard et qu'ils ont peur que la réforme renforce la vigilance des gendarmes et des policiers", rapporte Jean-Pierre Pelletier, propriétaire de treize centres dans le Loiret, à nos confrères de la République du Centre.