Les surveillants de la maison centrale de Saint-Maur (Indre) demandent le transfert de quatre détenus difficiles qui mènent la vie dure au personnel depuis des mois. Depuis une semaine, à chaque prise de service, le personnel débraye un quart d'heure.
Quatre détenus difficiles peuvent mettre le feu aux poudres. A la maison centrale de Saint-Maur, les surveillants pénitentaires tirent la sonnette d'alarme. Après deux mutineries en août et septembre 2014, le transfert des détenus menaçants et agressifs placés en isolement pour suspicion de mouvement collectif est un sujet sensible. Et les craintes d'une nouvelle mutinerie sont grandes. D'où l'ultimatum posé par l'intersyndicale FO, CGT et Ufap pour exiger le transfert des prisonniers délicats.
"On voudrait que le personnel s'en sorte sans bobos, on ne peut pas jouer avec la chance", Frédéric Chauvet, délégué Ufap Insa.
La baisse d'activité lié au mois d'août et le changement de direction ne facilitent pas la situation.
Une réunion entre le directeur intérimaire et les syndicats avait lieu ce matin pour trouver un compromis. Sans solution avant ce soir, les personnels pourraient durcir le mouvement.
Le transfert d'un prisonnier vient d'être confirmé par l'administration centrale dès aujourd'hui. Deux autres détenus en cellule d'isolement devraient être déplacés en région parisienne dans la semaine.
Après une nouvelle réunion dans l'après-midi, les syndicats ont décidé de mettre un terme à la grève.