Dans les départements les moins touchés par l’épidémie de Covid-19 et devant la baisse du taux d’incidence, le gouvernement envisage d'alléger localement le pass sanitaire. À ce jour, trois départements de la région sont potentiellement concernés : l'Indre, l’Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher.
Le pass sanitaire est-il en voie de disparition ? Dans de nombreux départements de France, la situation épidémique s'améliore grandement, avec des baisses localement spectaculaires du taux d'incidence (le nombre de cas, par semaine, pour 100 000 habitants). C'est dans ce contexte que le gouvernement plache sur une modification des contraintes en vigueur, au cas par cas.
L'exécutif envisagerait notamment l'assouplissement des conditions de présentation du pass sanitaire dans les départements où le virus circule le moins. C'est en tout cas ce qu'a promis le ministre de la Santé Olivier Véran ce dimanche, évoquant une "territorialisation des mesures".
Vers un "pass sanitaire local" ?
Invité de BFMTV, aussi ce dimanche, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a évoqué la trentaine de départements où le taux d'incidence est "très faible", soit inférieur à 50 cas pour 100 000 habitants. Il est spéculé que ces départements seront les premiers à bénéficier de cette éventuelle territorialisation des mesures sanitaires, ce que Gabriel Attal a appelé le "pass sanitaire local".
Trois départements du Centre-val de Loire sont potentiellement concernés :
- Le Loir-et-Cher avec un taux d’incidence de 39 cas pour 100 000 habitants.
- L’Indre avec un taux d’incidence de 42.
- L’Indre-et-Loire avec un taux d’incidence de 43.
Concernant les autres départements de la région, le taux d’incidence est au-delà du seuil d’alerte :
- Un taux de 65 cas pour 100 000 habitants en Eure-et-Loir,
- Un taux de 66 pour le Loiret,
- Un taux de 70 dans le Cher.
C’est le prochain conseil de défense, qui se réunira ce mercredi 22 septembre autour d’Emmanuel Macron, qui devrait décider quels départements sont éligibles à cet assouplissement des règles sanitaires... si et seulement si la dynamique de baisse de l’épidémie se poursuit.