Depuis le 22 novembre, et en parallèle des annonces du ministre de la Santé, Olivier Veran, la préfecture du Cher a rendu le port du masque obligatoire dans les lieux publics intérieurs et extérieurs comme sur le marché de Bourges, ce dimanche 28 novembre.
"Avec les gants, le masque, les lunettes, le parapluie… C’est d’un pratique !", s’exclame Josiane qui tente de remettre son masque avant de payer ses fruits et légumes. Sur le marché de la halle Saint-Bonnet à Bourges, ce dimanche matin, le port du masque était obligatoire.
Parmi ses annonces faites le 25 novembre, le ministre de la Santé Olivier Véran a rendu le port du masque obligatoire dans les lieux publics à l’intérieur comme à l’extérieur. Mais dans le Berry, la préfecture du Cher n’a pas attendu le début d’une cinquième vague pour prendre les devants.
Depuis lundi 22 novembre, un décret a été appliqué obligeant le port du masque dans les espaces publics tels que le marché de la halle Saint-Bonnet de Bourges.
Un décret respecté à Bourges
Alors ce dimanche matin, côté clients, le décret était plutôt respecté. Même si c’est moins pratique pour faire les courses, "vaut mieux ça que d’aller à l’hôpital", assure Josiane. Pour les commerçants, cette dernière annonce en date vient rassurer à l’heure où le variant Omicron est au cœur des inquiétudes à l’approche des fêtes.
C’est inquiétant, on n’en voit pas la fin de ce virus. Mais nous sommes en pleine période de boom niveau ventes. Alors si pour l’instant la protection grâce aux masques et aux vaccins nous permet de continuer à travailler, que ça dure !
déclare Gilles Fauché, poissonniers et président de l’association des commerçants du marché du Berry.
Retour au plexiglas et au gel
Face à la nouvelle vague de contamination, Catherine Verneuil a tout prévu. Aidé par son mari, la gérante de la fromagerie "Les saveurs du terroir" a construit un bunker de plexiglas placé au-dessus de la vitrine et autour de la caisse. "Il faut qu’on puisse travailler donc on ne doit pas attraper le virus, sinon on est obligé de fermer. Alors on se protège pour être toujours là pour les clients", confie la fromagère.
Mais pour certains vendeurs, l’obligation annoncée par la préfecture n’est au final pas si nouvelle que ça : "Je n’ai jamais quitté mon masque et j’ai toujours du gel hydroalcoolique sur moi. J’ai décidé de ne pas me faire vacciner, alors je prends mes précautions", explique un primeur.
Masque ou pas masque, après deux ans sous coronavirus, la priorité à la halle Saint-Bonnet de Bourges, est d’avant tout éviter un nouveau confinement même partiel et de sauver les fêtes de fin d’années.