Entre l'un des favoris pour le maillot à pois et des victoires d'étapes, Julian Alpahilippe, et un fidèle lieutenant qui s'aligne pour son neuvième Tour de France, William Bonnet, il y a des raisons de s'intéresser au Tour 2019 pour suivre les deux coureurs de la région.
C’était il y a pratiquement un an, le 17 juillet 2018. Julian Alaphilippe s’imposait dans une étape du Tour de France pour la première fois de sa carrière au Grand-Bornand. Dans sa quête du maillot à pois, il remettait cela, sept jours plus tard, entre Carcassonne et Bagnères-de-Luchon. Un an après, au départ de Bruxelles pour la 106e édition de la Grande Boucle, le natif de St Amand-Montrond se dit "impatient, très motivé et serein".
Il faut dire qu'il a réalisé un début d'année exceptionnel. Actuel numéro un mondial, Julian Alaphilippe a survolé les courses italiennes du mois de mars sur la Strande Bianche puis sur la mythique Milan - San Remo. Un mois plus tard, il s'impose à nouveau sur la Flèche Walonne au sommet du mur de Huy, après 195,5 km de course en battant son grand rival du début d’année, le Danois Jakob Fuglsang.
Julian Alaphilippe vise pour ce début de Tour le maillot jaune qu'il aimerait conserver quelques jours car il ne croit toujours pas en ses chances au classement général. Mais il a d'autres ambitions : des victoires d’étapes et le maillot à pois qu’il aimerait ramener à nouveau sur les Champs-Elysées.
L’autre coureur de la région à suivre est William Bonnet, originaire de Saint-Doulchard, près de Bourges. Comme à chaque fois, il sera d’abord attendu comme un équipier fidèle, un capitaine de route exemplaire, toujours là pour protéger ses leaders au sein de la formation française, Groupama-FDJ. Après deux ans d'absence sur le Tour, marqué par une terrible chute en 2015, William Bonnet est de retour.
Cette année, comme sur le Tour d’Italie en 2018, c’est Thibaut Pinot qui bénéficiera de l’expérience et du sens de la course du coureur de 37 ans qui entamera sa neuvième Grande Boucle. En 2014, William Bonnet était déjà au côté de Pinot, quand le leader de Groupama-FDJ s’était hissé sur la troisième marche du podium final. « WIWI » le Vierzonais, comme il est surnommé au sein de l’équipe française, reste "l’assurance tout risque", selon son directeur sportif, Yvon Madiot.