D'après l'association "le Souvenir Français", 500 000 tombes de combattants morts pour la France risquent de disparaître à l'échelle nationale. Exemple à Vierzon où les tombes familiales côtoient les carrés militaires côtoient les carrés militaires, appelés, eux, à perdurer.
A Vierzon, dans le Cher, Christian Meunier, trésorier de l'association "le Souvenir français", fait le tour du cimetière. Il s'attarde sur cette génération sacrifiée, dont il ne reste que quelques tombes anciennes et des dizaines de croix blanches, parfois anonymes. Toutes sont estampillées "Souvenir français", du nom de l'association qui fait des collectes tous les ans, le 1er novembre, pour assurer l'entretien des sépultures des soldats morts pour la France.
Près d'un siècle après la première guerre mondiale,le carré militaire du cimetière de Vierzon-villages est toujours en place, il a été rénové, grâce aux jeunes sapeurs-pompiers et au soutien de cette association, mais certaines tombes de soldats, qui ne sont pas dans des concessions perpétuelles, risquent de disparaître.
Entretenir, répertorier les noms des soldats au-delà des cimetières, un inventaire historique important et pour que les horreurs de la guerre ne tombent pas dans l'oubli.Nous pouvons rénover les tombes, mais il est difficile de les déplacer. De plus, nous ne pouvons pas intervenenir sur les tombes privées. A la fin de la guerre 14-18, certaines familles ont réclamé le corps des défunts pour les placer dans les caveaux familiaux auxquels nous n'avons pas accès.
Reportage d'Aline Métais et Olivier Lopez. Montage Laurent Vaury. Intervenant : Christian Meunier, trésorier de l'association le Souvenir français.