Rapace diurne, piscivore, le Balbuzard pêcheur est un oiseau rare et difficilement observable. Voici 5 choses à savoir pour le repérer et mieux le connaitre.
Sa couleur
Son dos est brun-noir. Ce qui contraste nettement avec son ventre blanc.
Cette particularité lui sert de camouflage : lorsqu’il est sur le nid, on le voit peu, et lorsqu’il est en vol les poissons ont du mal à le distinguer dans le ciel.
Comme chez de nombreux rapaces diurnes, la femelle est plus corpulente que le mal.
Sa migration
Lors de la migration, les familles se dispersent et chaque individu migre seul.
Présent sur tous les continents à l’exception de l’Antarctique, on estime à 10 000 le nombre de couples nicheurs en Europe. En France (Continent et Corse), ils seraient environ 70 à 80 couples.
La ponte
Les femelles commencent à pondre début avril, parfois même à la fin du mois de Mars.
Chaque couvée compte 2 à 3 œufs, exceptionnellement 4. La couvaison va durer 35 à 37 jours.
Les jeunes sont nourris au nid pendant 7 à 8 semaines avant de prendre leur envol. Mais le mâle, continue a nourrir ses petits pendant encore plusieurs mois. Ils ne sont totalement émancipés qu’au mois d’août, à l’âge de 5 mois.
Le jeune oiseau
Le plumage du jeune a un aspect écailleux, du à un fin liseré blanchâtre qui borde chaque plume. A 18 mois, le jeune a acquis son plumage adulte, mais il n’atteindra la maturité sexuelle qu’entre 3 et 7 ans.
Un pécheur hors pari
La face intérieure des doigts du Balbuzard Pêcheur est hérissée de papilles saillantes, pour maintenir les poissons, proies particulièrement glissantes.
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