Emmanuel Macron giflé : condamnation unanime des élus en région Centre-Val de Loire

En déplacement dans la Drôme, le chef de l’Etat a été giflé par un homme ce mardi 8 juin. Un acte vivement condamné sur les réseaux sociaux par les maires et députés de la région Centre-Val de Loire, quel que soit leur bord politique.

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Geste innommable”, “acte inqualifiable”, “la République est en danger”... Les élus n’ont pas de mots assez forts pour témoigner de leur stupéfaction, après la claque qu’a reçue Emmanuel Macron ce mardi en début d’après-midi.

Le chef de l’Etat s’approchait de quelques personnes présentes à la sortie du lycée hôtelier de Tain-L’Hermitage (Drôme) pour les saluer, quand un individu lui a porté un coup sur la joue gauche, en criant “Montjoie Saint-Denis !” (expression utilisée par les royalistes, NDLR) et “A bas la macronie !”.

Réactions sur les réseaux sociaux

Très rapidement, les réactions ont fusé sur les réseaux sociaux, les plus nombreuses venant de la majorité présidentielle. Pour Stéphanie Rist, députée LREM du Loiret, “notre démocratie est touchée” par "ce geste innommable".

Guillaume Kasbarian, député LREM d’Eure-et-Loir, se montre combatif en affirmant que rien n'empêchera un élu “d’aller échanger avec les Français”.

Quant à François Cormier-Bouligeon, député LREM du Cher, il considère que “s’en prendre au président, c’est attaquer la République”, et qualifie l'acte d'"inacceptable".

L'union sacrée

"Inacceptable", le terme est utilisé par beaucoup de politiques qui appartiennent à d’autres partis, et forment dans ces cas-là une union sacrée. C'est le cas de Gil Avérous, maire LR de Châteauroux :

Idem du côté des centristes comme Philippe Vigier, député d’Eure-et-Loir, pour qui "la spirale de la violence doit cesser", condamne "cet acte inqualifiable".

A gauche de l’échiquier politique, Yann Galut, maire PS de Bourges, "condamne" lui aussi “la violence dont a été victime Emmanuel Macron” :

"Tous les maires ruraux sont Macron"

Enfin, l’association des maires ruraux de France, dont font partie plusieurs élus de la région Centre, condamne également cette gifle : “Derrière ce geste, ce sont tous les élus de la République que l’on agresse.”

Dans un communiqué, elle déclare ainsi que “la République est en danger”, et elle affirme sa solidarité avec le chef de l’Etat en transformant le slogan “Je suis Charlie”, créé à la suite de l’attentat meurtrier de janvier 2015, en : “Aujourd’hui, tous les maires ruraux sont Macron”.

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