Le ministre de l'Intérieur, en visite dans le département du Cher, ce 29 septembre, a annoncé le lancement d'une consultation qui doit aboutir à la création de 200 brigades de gendarmerie dans l'hexagone.
C'était une promesse du président de la République Emmanuel Macron, en mars 2022, pendant la campagne présidentielle. C'est son ministre de l'Intérieur, qui sera chargé de la mettre en œuvre.
En déplacement dans le Cher, ce jeudi 29 septembre, Gérald Darmanin a annoncé le lancement d'une consultation qui doit permettre la création de 200 brigades de gendarmerie supplémentaires dans toute la France.
Invité du 19/20 Centre-Val de Loire, le premier flic de France s'est félicité de cette mesure : "C'est une très bonne chose que les gendarmes soient proches des gens. Ils le sont déjà aujourd'hui, mais ils le seront encore plus demain".
Des créations de brigades département par département
Concrètement, les Départements sont invités à se prononcer sur leurs besoins en effectif. Le ministère de l'Intérieur tranchera ensuite : "On a six mois de consultations. Si un département n'a pas besoin d'effectif et qu'un autre en a besoin de quatre, nous pourrons le faire, je ne suis pas fermé. Notre objectif sera aussi de mettre des brigades dans les communes les plus rurales et les plus reculées", indique Gérald Darmanin en précisant que le coût de cette mesure reviendra "entièrement" à l'État.
Des promesses il y a un an et demi
Le 13 mars 2021, le ministre de l'Intérieur s'était déjà engagé à créer quinze postes de policiers dans les villes de Bourges et de Vierzon. Une promesse tenue, certes, mais qui n'a rien réglé au problème d'effectif, à en croire, David Auroi, le responsable départemental du syndicat SGP Police.
En cause, des départs répétés depuis plus d'un an : " On a dû mettre en sommeil la brigade des motards , puisqu'on avait plus de motards et la brigade canine pour la recherche de produits stupéfiants. On veut lutter contre les rodéos urbains, on a plus de motards, on veut lutter contre les points de deals et le trafic de stupéfiants, on a plus de chiens. Donc on est vraiment à la ramasse", dénonce le syndicaliste.