Licenciés entre 2013 et 2014, ils réclament des dommages et intérêts à la maison mère Johnson&Johnson. D'anciens salariés de la société Ethicon se retrouvent, ce jeudi, devant les Prud'hommes de Chartres. Le délibéré devrait être rendu avant la fin de l'année.
Plus de 70 dossiers seront examinés, ce jeudi, plus de 120 la semaine prochaine... Le conseil des Prud'hommes de Chartres étant trop petit pour les accueillir, c'est à la CCI d'Eure-et-Loir qu'auront rendez-vous les ex-salariés d'Ethicon.
Une attente longue de 5 ans. L'ancienne usine d'Auneau, spécialisée dans la fabrication de sutures chirurgicales, a fermé fin janvier 2014. Aujourd'hui, plus de 200 des 363 salariés licenciés attaquent la maison mère américaine Johnson&Johnson.
Ils réclament des dommages et intérêts pour licenciement abusif, contestant le motif économique mis en avant pour fermer le site.
► Les explications de Kelly Pujar
L'avocate de l'entreprise Ethicon débute sa plaidoirie en disant qu'elle pense "que ce dossier était terminé". Après avoir évoqué les quatre années de procédures déjà intervenues, elle conteste les dommages et intérêts réclamés, de trois à cinq années de salaire, devant les Prud' hommes. Elle précise : "des montants de 40 à 50 mois de salaires ont déjà versés par Ethicon. Et 52% des ex Ethicon ont retrouvé un emploi ou sont partis à la retraite".