Dans l'Eure-et-Loir, l'actuel président Claude Térouinard est candidat à sa réélection, la droite rangée à ses côtés. Face à l'hégémonie LR, l'opposition peine à rassembler ses forces.
"Je repars dans le canton de Brou et comme candidat à la présidence du Département. Car j’aime l’Eure-et-Loir." Ses 83 ans n'empêcheront pas Claude Térouinard, président LR du département, de reprendre le sentier de la guerre. Les doyens des présidents de départements de la région l'avait annoncé dès septembre 2020 dans l'Echo Républicain.
Longtemps ancré à gauche, le département a amorcé son virage en 1986 avec la présidence de Martial Taugourdeau, encarté au RPR. L'UMP prendra le relai dès 2001 et depuis, la droite n'a pas laissé sortir l'Eure-et-Loir de son giron.
Lors des dernières départementales, la majorité UMP, UDI et Divers Droite a emporté 28 sièges, n'en laissant que deux à l'opposition de gauche. Malgré son ancrage fort dans le paysage départemental, le RN de Marine Le Pen n'est pas parvenu à s'asseoir à la table du conseil départemental.
Face à la droite, une opposition éparpillée
A gauche, le mouvement de Benoît Hamon, Génération.s, envisage des candidatures dans trois cantons. Alors que la gauche annonçait des candidats communs dès le premier tour, pour la première fois de l'histoire politique du département, Génération.s a finalement communiqué son retrait de l'alliance le 19 avril.
Concernant le Rassemblement National, son secrétaire départemental Aleksandar Nikolic a annoncé que des candidats du parti seraient présents dans les 15 cantons d'Eure-et-Loir. LREM est resté discret sur sa stratégie départementale en Eure-et-Loir, misant sur une possibilité de prendre la région avec une candidature de l'ancien député et actuel ministre Marc Fesneau.
Les scrutins des élections départementales et régionales se tiendront les 20 et 27 juin 2021.